Revue de presse hebdomadaire 4
Le président mongol n’a pas approuvé la décision du Parlement du 21 octobre dernier d’augmenter de 30% le salaire des hauts fonctionnaires d’Etat. Il a souligné le fait que cette augmentation n’était pas justifiable et que le gouvernement devait d’abord s’atteler à résoudre le problème des bourses allouées aux étudiants.
Avec une note de 2,7 sur 10, la Mongolie se classe 116ème sur un total de 178 pays en terme de corruption.
Au 670 milliards de tugrik déjà redistribués, il manquerait encore 30 billions (mille milliards) de tugrik pour tenir les promesses électorales de 2008, soit 8 fois le budget annuel.
Même si le secteur minier génère des emplois et une augmentation du PNB, il apparaît que les aimags ou sums qui reçoivent les plus d’aides sont ceux dirigés par les ministres ou autres importants hommes politiques. D’où résultent des décisions abérrantes, comme relier les nouveaux camps de yourtes au réseau électrique alors que certaines villes de Gobi Altai et Zavkhan ne bénéficient que de 5 heures journalières de courant.
Le cachemire mongol dans la tourmente
Les entreprises mongoles manquent de cachemire. La matière première est pourtant là et de très bonne qualité, mais les entreprises n’ont pas pu en acheté suffisamment pour être entièrement productives. La faute aux banques, dont les taux d’intérêts étaient trop élevés et au gouvernement qui a facilité l’exportation de cachemire. Cette mesure d’ailleurs a énormément profité à la Chine voisine dont les acheteurs sont moins pointilleux quant à la qualité et paient cash. Cependant, la Chine qui vend des produits finis à l’étranger labellise « fabriqué en Mongolie » quand il y a un mélange de laine ; par conséquent, le « fabriqué en Mongolie » perd de son prestige sur la scène internationale.
Localement, les entreprises se sont tournées vers la laine de chameau et la laine de yak pour présenter leurs collections à venir.