Les 5 meilleures régions pour faire un trek en Mongolie

 Où faire un trek en Mongolie?

On connait la Mongolie pour ses chevaux et ses grands espaces à parcourir au galop. Toutefois, l’ancienne patrie de Gengis Khan est tout autant le paradis des randonneurs. Aussi bien les steppes verdoyantes de l’Arkhangai ou de la vallée de l’Orkhon que les vallées glaciaires de l’Altaï et la taïga du Khentii combleront les amateurs de grands espaces. Nuits sous la yourte, rencontres avec les nomades, monastères isolés et steppe à perte de vue, assaisonneront votre trek. Voici notre top 5 des plus beaux treks à faire en Mongolie !

5 – Terelj

Le parc national de Gorki-Terelj est la destination parfaite si on a moins de deux semaines à disposition. Proche d’Oulan Bator, le parc de Terelj qu’on atteint en 2h de route reste néanmoins très sauvage et préservé. Il suffit de s’écarter des installations touristiques qui parsèment le sud du parc. Une fois les rivières Tuul ou Terelj traversées, et en s’approchant des Monts Khentii, la taïga remplace progressivement la steppe. Cette taïga, qui descend de Sibérie abrite une faune riche, et nombreux sont ceux qui aperçoivent des rapaces. Il y a même des cerfs et des ours. S’aventurer dans ses contrées induit de bien s’équiper contre le froid, contre l’humidité. En restant le long des rivières, le trek que nous proposons peut aussi prendre une tournure plus humaine en dormant chaque soir sous la yourte des familles nomades habitant les lieux.

4 – Le Petit Gobi

Terre de contraste par excellence. En effet, en quelques mètres, on passe d’une aridité frappante à une steppe d’une fertilité rare. Les dunes d’Elsen Tasarkhai rappellent effectivement les dunes chantantes de Khongoriin Els dans le « vrai » Gobi plus au sud du pays. Cette contrée qui est pourtant située au centre de la Mongolie combine les principaux écosystèmes de la Mongolie et la diversité paysagère en fait une destination de choix pour la marche. A un jet de pierre des dunes se trouve aussi le magnifique massif de granite des Monts Khögnö Khan où est lové le temple d’Uvgun. Par-ci par-là, des familles nomades très chaleureuses vous accueilleront pour passer la nuit lors d’un trek de yourte en yourte.

3 – La Vallée de l’Orkhon

Faire un trek dans la grandiose et mondialement célèbre vallée de l’Orkhon est un must. Effectivement, celle-ci est classée patrimoine mondial de l’UNESCO, et en foulant le tapis vert de sa steppe, on s’inscrit dans une histoire plusieurs fois millénaire. Après les peuples proto-turques et les Ouïgours, ce sont les mongols qui y ont établi leur capitale : Karakorum. Si les chutes de l’Orkhon sont incontournables, le monastère de Tovkhon ne l’est pas moins. Trônant au sommet d’une montagne sacrée au nord de l’Orkhon, celui-ci offre par conséquent un panorama à couper le souffle. Depuis ce promontoire à 2 600 m, on peut ainsi jouir d’une vue à 360° sur la région. Un trek dans cette région permet une parfaite immersion comme ce circuit au coeur de la vie nomade et de sa culture.

2 – Le Parc des Huit Lacs ou Naiman Nuur

Remontant la vallée de l’Orkhon depuis Karakorum, on parvient aux chutes de l’Orkhon. 35 km plus loin, on pénètre dans le Parc National de Naiman Nuur, situé à environ 2 400 m d’altitude. Là, les véhicules ne passent pas et on continue donc à pied ou à cheval. Dès lors, et sur 4 à 6 jours, ce sont des paysages bien préservés de montagnes, de lacs et de forêts qui défileront sous vos yeux. En randonnant de lacs en lacs (Shanaga, Bugat, Khaliut..etc), vous atteindrez finalement le plus grand et le plus beau de la région : le lac Shireet. Celui-ci s’étale sur 10 km² et est d’une profondeur moyenne de 16 m. Il s’agit là d’un joyau bleu lové au creux de paysages lunaires et verdoyants.

1- Les Monts Altaï

Randonneurs expérimentés, adeptes des marches loin de tout, voici ici un trek pour vous ! La chaîne de l’Altai se situe à l’extrême ouest du pays, à cheval entre la Russie, la Chine et aussi le Kazakhstan. Evoluer à pied dans les confins de la Mongolie demande beaucoup d’organisation car il faut pouvoir être semi-autonome. Tentes, nourriture, équipement tout cela peut heureusement être porté par nos chevaux ou chameaux de bât. L’aventure atteint finalement son paroxysme avec l’ascension du Mont Malchin, culminant à près de 4 000 m.