Revue de presse hebdomadaire 19
Edition spéciale consacrée au Japon
Le chef de la section consulaire du ministère des affaires étrangères a annoncé que 138 mongols se trouvaient dans la zone de l’épicentre du tremblement de terre. Les chiffres ont été communiqués par l’ambassade de Mongolie au Japon. Il y a quelques 4500 mongols résidants au Japon, la plupart étant étudiants. Environ 1500, voire davantage, sont des immigrés clandestins.
Le président Tsakhia Elbegdorj a présenté toutes ses condoléances à l’empereur du Japon et à son peuple.
« En mon nom propre et au nom du peuple mongol, nous compatissons avec vous, votre majesté empereur du Japon, et votre peuple aux pertes humaines et matérielles engendrées par le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé vos terres.
Le peuple mongol est avec le peuple japonais par la pensée pendant cette période difficile. Nous sommes sûrs que vous saurez sortir de la nuit qui vous entoure en ce moment dans les meilleurs délais et qu’avec patience et courage vous ferez face à ce défi qui vous attend ».
Le vice premier ministre M. Enkhbold et le ministre des affaires étrangères G. Zandashatar ont rencontré l’ambassadeur du Japon en Mongolie T. Kidokoro le 12 mars derniers et lui ont présenté leurs condoléances. Ils lui ont également annoncé la décision du gouvernement mongol d’offrir 1 million de dollars pour venir en aide aux sinistrés, d’envoyer une équipe de secours de 30 personnes et 200 à 300 soldats ainsi que du matériel (2500 couvertures de laine)
Le gouvernement a appelé également aux dons : tous les fonctionnaires du ministère des affaires étrangères, de la commission nationale de l’état d’urgence et de l’agence d’état d’investigations spéciales donneront l’équivalent de deux jours de salaire, les autres organisations étatiques donneront l’équivalent d’une journée de salaire.
Tous les mongols de la zone touchée seront rapatriés à la charge du gouvernement.
Secteur minier et formation
Le secteur minier emploie quelques 32 000 personnes en Mongolie et quelques 2000 étudiants suivent un cursus lié à l’exploitation minière. La faculté dédiée à cette matière, sous le patronage de l’université des sciences et techniques et de l’université nationale de Mongolie, entre autre, offre des cours concernant l’exploitation minière mais aussi l’hydro-métallurgie, la géo-technologie, la gestion des terres et des impacts écologiques.
Où en sont les licences d’exploitation ?
Le conseil civil de l’environnement a rendu public le fait que le gouvernement n’a pas annulé les 254 licences aurifères sous couvert de la loi interdisant l’exploitation de ressources minières à proximité des rivières et forêts. Tout ce qui a été fait en réalité le 17novembre 2010 a été de suspendre les opérations faites sous ces licences. Une annulation totale aurait dû être suivie par la ratification d’un protocole gouvernemental qui n’est pas encore à l’ordre du jour. Le conseil a déclaré que la loi a été votée le 16 juillet 2009 mais qu’elle n’a pas été mise en place.