Prejvalski
Nikolaï Mikhaïlovitch Prejvalski (1839 – 1888)
Nikolaï Mikhaïlovitch Prejvalski, né en 1839 en Russie près de la ville de Smolensk, et décédé à Karakol au Kirghizstan. D’origine polonaise il était officier dans l’armée russe, mais aussi géographe, naturaliste et explorateur de l’Asie centrale. Ainsi au cours de quatre expéditions, il se rendit à travers des régions mal connues de l’occident à l’époque, au nord du Tibet (les actuels territoires du Qinghai et de la Dzoungarie), en Mongolie et en Chine.
Au cours du XIXème siècle M. Prejvalski, alors directeur de l’Institut de recherche sur l’Asie Centrale en Russie, part une nouvelle fois en expédition de 1876 à 1880. En avril 1879, en direction des oasis de Barköl et de Hami, dans l’est de la Dzoungarie, par un itinéraire qui suit la frontière de la Mongolie, au pied de l’Altaï. Des Kirghizes montrent à Prejvalski la peau d’un cheval sauvage, qu’ils appellent le kurtag et que les Mongols appellent le takhi. Peu après, il en observera des spécimens vivants. C’est cette espèce qu’on appelle aujourd’hui cheval de Prejvalski.
On dénombre aujourd’hui plus de 300 têtes de chevaux grâce au projet « Takhi » fondé par les hollandais et à la reproduction de certains chevaux sur place au sein du parc de Khustai Nuruu qui se trouve à 80 km environ à l’ouest de la capitale.
Il a écrit plusieurs récits de ses expéditions successives tels que Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873), et Une expédition russe aux confins de l’Empire celeste.
Certains de nos voyages vous feront faire une halte au parc de Khustai Nuruu abritant les chevaux de Prejvalski :